10 ans derrière l’objectif, et maintenant ?

10 ans d'indépendance et 1000 émotions singulières à partager, je vous raconte mon histoire de photographe devenu vidéaste & télépilote, c’est juste ici...

Je suis retombé l’autre jour sur une vieille photo de moi, caméra en main, concentré, en train de filmer le Chef Pierre Meneau dans sa cuisine du 8e à Paris. Mon tout premier vrai tournage vidéo, c’était en 2016. J’avais ce mélange d’excitation et de trac dans les yeux. J’étais là, en silence, mais le cœur en feu. C’est cette image qui m’a donné envie de poser ces mots. De faire une pause. De regarder en arrière, dix ans après mes débuts.

2014, Nantes. Une époque où je découvrais le métier après une petite décennie dans le domaine commercial, l’adrénaline des premiers shootings, la sensation de figer un instant, un geste, un regard. J’étais photographe, simplement. C’était un besoin viscéral, une urgence intérieure, un appel à voir le monde autrement.

Dix ans plus tard, je suis toujours là. Photographe, oui. Mais aussi vidéaste, télépilote de drone, chef d’orchestre de captations complexes pour des entreprises, des chefs de renom, des agences, des marques prestigieuses… Et pourtant, ce que je ressens aujourd’hui est le même frisson qu’à mes débuts. Cette émotion brute qui surgit quand la lumière tombe parfaitement, quand l’instant est juste.

Mon premier setup vidéo, je m’en souviens comme d’un premier vélo. Un DJI Ronin-M, un Panasonic GH5, un enregistreur Ninja Inferno… Une configuration qui m’a accompagné en 2016 pour ma toute première vraie captation à Paris, dans les cuisines du Chef Pierre Meneau. J’étais là, timide mais prêt, concentré, les mains qui tremblaient un peu, le cœur qui battait fort. Ce jour-là, j’ai compris que la vidéo allait devenir un pilier de mon expression.

C’est quelques années plus tard qu’Adelain, ce maître discret de la colorimétrie, m’a donné la claque technique dont j’avais besoin. Grâce à sa formation, j’ai redéfini mon approche : la lumière n’est pas que physique, elle est émotionnelle. La couleur, c’est du langage. Depuis, chaque plan que je monte, chaque image que j’étalonne est pensée comme une narration sensorielle.

Mais malgré ces évolutions, il y a un fil rouge qui ne m’a jamais quitté : la photographie. C’est elle ma colonne vertébrale. Dans l’entreprise, dans les lieux, dans les portraits, dans les gestes du travail, dans l’architecture, dans les cuisines, dans le silence ou dans l’action. Elle m’accompagne chaque jour, et chaque jour elle me passionne. Ce métier, je ne l’ai jamais envisagé comme une ligne droite. C’est une sinusoïde permanente. Des périodes intenses où tout s’aligne. D'autres creuses, où l’on doute, où l’on patiente, où l’on se reconstruit. Le freelance, c’est accepter de ne pas tout contrôler. Mais après 10 ans de hauts et de bas, je me dis : si ça tient encore aujourd’hui, pourquoi ça s’arrêterait demain ?

Ce qui m’a sauvé, c’est les rencontres. Les vraies !

Patrice Marie-Surelly, mon frère de coeur qui m'épaule jusqu'à ce jour sur l'entreprenariat,
Didier et Christopher Herzog, dont le coaching m’a façonné bien au-delà du physique,
Patrick et Véro, deux belles âmes qui m’ont ouvert les portes du monde Pierre Gagnaire qui m'en a ouvert bien d'autres,
Marc-Edouard de Zutter, qui m’a transmis l’amour du et de la Champagne,
Et tant d’autres…

Aujourd’hui, je me tiens là, dans une période économique parfois tendue, avec un seul objectif :

--> Continuer à évoluer, apprendre, m’entourer, créer, vibrer.

--> Proposer du contenu haut de gamme à ceux qui savent reconnaître la qualité, le regard, la sincérité.

Mes forces ?

Je suis un caméléon. J’entre partout, je m’adapte à chaque terrain, chaque ambiance.

Mon bouclier ?

La tenacité, cette fureur douce de ne jamais rien lâcher et de rebondir même quand c’est flou.

Mon histoire ?

Une éducation pleine de valeurs, d’écoute, de respect. Ce sont mes parents qui m’ont donné cet éveil au monde et cette empathie profonde que je garde comme un héritage précieux.

Mon secret ?

Une hypersensibilité émotionnelle que je transforme chaque jour en puissance créative.

Ma crainte ?

Aucune. Même si parfois le doute s’invite, il repart vite. J’ai appris à l’apprivoiser pour en faire un levier.

Ma vision ?

Continuer à croire en moi, à croire en vous, mes clients, mes partenaires, mes amis. Et faire de chaque obstacle un carburant. L’échec n’est plus une peur, c’est un passage obligé. Et j’en fais des tremplins.

Alors, MERCI !

Merci à ceux qui me font confiance depuis 2014. Merci à ceux qui me rejoignent aujourd’hui. Et merci à ceux que je n’ai pas encore rencontrés. Le plus beau reste peut-être à créer ensemble